Un film sur le thème « chasteté » présenté par Les Entretiens Secrets
Une vidéo, produite par Les Entretiens Secrets et mise en ligne sur YouTube (le ), est consacrée au thème « chasteté » et en présente quelques aspects.
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À la date de notre visionnage (), la vidéo avait accumulé un certain nombre d’interactions. Le décompte de Likes indiquait: 91.
Pour une évaluation complète, il faut considérer la durée (00:23:46s), le titre (La Dame à la Louve, Renée Vivien (Nouvelle) feat @lacompagniedesapatrides8050), ainsi que le commentaire de l’auteur :« Lecture, musique et montage : @Mojoon
La Dame à la Louve : Anne-Claire Brelle @lacompagniedesapatrides8050
(musique violon utilisé : Cooper Cannell)
Je tiens également à partager une analyse du texte par l’excellente chaîne @ungraindelettres via ce lien :
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Renée Vivien, La Dame à la Louve, Alphonse Lemerre Editeur, Paris, 1904.
En vous souhaitant une belle écoute !
https://www.facebook.com/LesEntretien…
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Pour me soutenir https://fr.tipeee.com/les-entretiens-secrets ».
La vidéo est disponible pour visionnage directement ci-dessous
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Le Moyen Âge a souvent lié la chasteté aux valeurs morales. Les classes dirigeantes utilisaient la chasteté pour structurer la société.
La chasteté féminine était un pilier de nombreuses traditions religieuses.
Au Moyen Âge, la chasteté féminine était un symbole de vertu et de moralité. L’Église mettait l’accent sur la virginité avant le mariage et la fidélité après comme vertus importantes. La pureté familiale et morale était souvent associée aux femmes, et la chasteté garantissait la légitimité des héritiers.
Les chevaliers ont ajusté leurs habitudes de chasteté en fonction des exigences des croisades.
Les chevaliers européens, en partance pour les croisades, s’engageaient souvent à pratiquer la chasteté, considérant que l’abstinence rehaussait leur pureté spirituelle et morale et les rendait plus dignes pour la lutte religieuse.
Les règles de chasteté étaient des piliers de la vie dans les communautés monastiques.
Les ordres religieux médiévaux, tels que les bénédictins et les cisterciens, observaient des vœux de chasteté sévères. Pour ces ordres monastiques, la chasteté était perçue comme un moyen de se détacher des plaisirs terrestres et de progresser spirituellement. La chasteté, au cours de la période médiévale, est fréquemment mise en avant dans les récits et légendes, reflétant son importance dans les domaines religieux, moraux, et sociaux. Que ce soit à travers des ceintures de chasteté mythiques, des vœux solennels avant les croisades, ou des luttes personnelles contre la tentation, la chasteté représentait un concept central entouré de mysticisme et de dévotion. Les récits médiévaux mettent en lumière comment la chasteté a été utilisée pour exercer le contrôle, affirmer le pouvoir, et poursuivre un idéal spirituel dans un contexte de conflit entre le corps et l’âme.
Le Moyen Âge est souvent perçu comme l’époque des ceintures de chasteté. Toutefois, l’Histoire ne corrobore pas ces idées reçues.
La ceinture de chasteté est souvent attribuée à la période médiévale. Cette connexion est en grande partie issue de mythes datant de la fin du Moyen Âge. Selon la légende, les croisés verrouillaient leurs épouses dans des ceintures de chasteté. Ces ceintures de chasteté devaient empêcher l’infidélité des femmes durant les croisades. Des récits historiques et des illustrations ont popularisé cette croyance. Les preuves historiques sont insuffisantes pour soutenir cette idée.
Approches et techniques de la chasteté masculine contrôlée :
L’ère antique en Grèce et à Rome.
La chasteté dans les civilisations grecques et romaines se rattachait fréquemment à l’idée de pureté et de vertu. Cependant, la chasteté n’était pas habituellement imposée par des dispositifs physiques comme des ceintures de chasteté. La notion de chasteté était plutôt ancrée dans des croyances spirituelles et religieuses. Dans la Rome antique, les Vestales, prêtresses de Vesta, devaient maintenir leur virginité au risque de mort. Cela constitue un exemple frappant de la chasteté institutionnalisée à l’extrême.
L’Égypte antique est une civilisation qui a grandement influencé l’évolution historique.
En Égypte antique, la chasteté était un choix personnel fait par les prêtres et prêtresses. Ils estimaient que l’abstinence augmentait leur puissance spirituelle. Cependant, il n’existe aucune preuve matérielle indiquant l’usage de dispositifs physiques pour assurer la chasteté. La régulation de la sexualité dépendait surtout de la maîtrise personnelle. Elle était aussi influencée par des coutumes religieuses.
Dispositifs conçus pour les hommes et les femmes : La lutte contre la masturbation et les premiers dispositifs de chasteté.
À l’époque victorienne, la masturbation était considérée comme une menace grave pour le bien-être physique et mental. Les recommandations des médecins et moralistes de l’époque incluaient des mesures strictes pour prévenir ce qu’ils qualifiaient « d’auto-abus ». Cela a résulté dans la mise en place et l’usage de dispositifs de chasteté, tant pour les hommes que pour les femmes. De nos jours, beaucoup choisissent la chasteté pour des raisons personnelles, et des coachs qualifiés sont disponibles pour offrir leur soutien (c’est le cas de sur ce lien)
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la source: Cliquer ici
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Retranscription des paroles de la vidéo: la dame à la louve compé par Monsieur Pierre lenir 69 rue des Dames [Musique] Paris je ne sais pourquoi j’entrepris de faire la cour à cette femme elle n’était ni belle ni jolie ni même agréable et moi moi je le dis sans fatuité mesdames on a bien voulu quelquefois ne pas me trouver indifférent ce n’est pas que je sois extraordinairement doué par la nature au physique ni au moral mais enfin tel que je suis l’avouisje j’étais très gâté par le sexe oh rassurez-vous je ne vais pas vous infliger un vaniteux récit de mes conquêtes je je suis un modeste au surplu il ne s’agit pas de moi en l’occurrence il s’agit de cette femme ou plutôt de cette jeune fille enfin de cette anglaise dont le curieux visage m’a plu pendant h 1 heure c’était un être bizarre lorsque je m’approchais d’elle pour la première fois une grande bête dormait dans les plis traînants de sa jupe j’avais au lèvres ces paroles aimablement banales qui facilitent les relation entre étrangers les mots ne sont rien en pareil cas l’art de les prononcer est tout mais la grande bête dressant le museau grogia d’une manière sinistre au moment même où j’abordais l’intéressante inconnu malgré moi je reculais d’un pas vous avez là un chien bien méchant mademoiselle observ c’est une louve répondit-elle avec quelques sécheresse et comme elle a parfois des aversions aussi violentes qu’inexplica je crois que vous feriez bien de vous éloigner un peu d’un appel sévère elle fit la louve el je traite légèrement humilié c’était là une sauteute histoire avouez-le je ne connais point la peur mais je aie le [Musique] ridicule l’incident m’ennuyait d’autant plus que je croyais surprendre dans les yeux de la jeune fille une lueur de sympathie je lui plaisais certainement quelque peu elle devait être aussi dépitée que moi de ce contetemps regrettable quelle pitié une conversation dont le début promettait si bien je ne sais pourquoi la freuse animale c ça plus tard ces manifestations hostile je pu approcher sans crainte de sa maîtresse jamais jamais je n’ai vu de visage aussi étrange sous ces lourds cheveux d’un blond à la fois ardents et ternes pareil à des cendres Rouses blémissait la paleur grise du thint le corps est massé avait la délicatesse fine et frêle d’un beau squelette nous sommes tous un peu artiste à Paris voyez-vous cette femme dégageait une impression d’orgueil rude et solitaire de fuite et de recul furieux ses yeux jaunes ressemblaient à ceux de salouve ils avaient le même regard d’hostilité sournoise ces pas étaient tellement silencieux qu’ils en devenaient inquiétants jamais on a marché avec si peu de bruit elle était vêtue d’une étoffe épaisse qui ressemblait à une fourrure et elle n’était ni belle ni jolie ni charmante mais enfin c’était la seule femme qui fut à bord je lui fis donc la cour j’observais les règles les plus solidement ttayées sur une expérience déjà longue elle e l’habileté de ne point me laisser voir le plaisir profond que lui mes avances elle sut même conserver à ses yeux jaunes leur habituelle expression défiante admirable exemple de rus féminine cette manœuvre eu pour unique résultat de m’attirer plus violemment vers elle les longues résistances vous font quelquefois l’effet d’une agréable surprise et rendre la victoire plus éclatante vous ne me contredirez pas sur ce point n’est-ce pas messieur nous avons tous à peu près les mêmes sentiments il y a entre nous une fraternité d’âme si complète qu’elle rend une conversation presque impossible c’est pourquoi je suis souvent la monotone compagnie des hommes trop identique à moi-même certes la dame à la louve m’attirait et puis dois-je le confesser cette chasteté contrainte des géoles flottantes exaspérit maises sensumul c’était une femme et ma cour jusque- là respectueuse devenait chaque jour plus pressante j’accumulais les métaphores enflammées je développais élégamment d’éloquant périodes oh voyez jusqu’où allait la fourbe de cette femme elle affectait en m’écoutant une distraction lunaire on e juré qu’elle s’intéressait uniquement au SI d’écume pareil à de la neige en fumée les femmes ne sont point insensibles aux comparaisons poétique mais moi qui étudie depuis longtemps la psychologie sur le visage féminin je compris que ces lourd de paupières baissées cachai de vacillantes lueurs d’amour un jour je payais d’audace et voulu joindre le geste flatteur à la parole délicate lorsqu’elle se tourna vers moi d’un bon de louve allez-vous-en ordonna-t-elle avec une décision presque sauvage ses dents de fauves brillaient étrangement sous les lèvres menaçant retroussis je souris sans inquiétude il faut avoir beaucoup de patience avec les femmes n’est-ce pas et ne jamais croire un seul mot de ce qu’elles vous disent quand elle vous ordonne de partir il faut demeurer en vérité messieurs j’ai quelque honte à vous resservir des banalités aussi pière mon interlocutrice me considérait de ces larges prunelles Jaunes vous ne m’avez pas deviné vous vous heurtez stupidement à mon invincible dédain je ne sais ni haïr ni aimer je n’ai jamais rencontré un être humain digne de ma haine la haine plus patiente et plus tenace que l’amour veut un grand adversaire elle caressa la lourde tête de Elga qui la contemplait avec de profonds yeux de femme quant à l’amour je l’ignore aussi complètement que vous ignorez l’art élémentaire chez nous autres anglo-saxons de dissimuler la fatuité inhérente au mal si j’avais été homme j’aurais peut-être aimé une femme car les femmes possèdent les qualités que j’estime la loyauté dans la passion et l’oubli de soi dans la tendresse elles sont simples et sincères pour la plupart elles se prodiguent sans restriction et sans calcul leur patience est un la sable comme leur bonté elles savent pardonner elles savent attendre elles possèdent cette chasteté supérieure la constance je ne manque point de finesse et c’est comprendre à demi mot je souris avec intention devant cette explosion d’enthousiasme m’ffleura d’un regard distrait qui me devina oh vous vous trompez étrangement j’ai vu passer des femmes très généreuses d’esprit et de cœur mais je ne me suis jamais attaché à elle leur douceur même les éloignait de moi je n’avais point l’âme assez haute pour ne pas m’impatienter devant leurs excès de candur et de dévouement elle commençait à m’ennuyer avec ses dissertations prétentieuses prude et Bas Bleu autant que chipi mais elle était la seule femme à bord et puis elle n’arborait ses aires de supériorité qu’afin de rendre plus précieuse sa capitulation prochaine je n’ai d’affection que pour Elga et Elga le sait quant à vous vous êtes sans doute un bon petit jeune homme mais vous ne pouvez vous douter à quel point je vous méprise elle voulait en irritant mon orgueil exacerber mon désir elle y réussissait la coquine j’étais rouge de colère et de convoitise les hommes qui s’empressent autour de femmes n’importe lesquelles sont paril aux chiens qui flairent des chiennes elle me jeta un de ses longs regards jaunes j’ai si longtemps respiré l’air des forêts l’air vibrant de neige je me suis si souvent mêlé aux blancheurs vastes et déserte que mon âme est un peu l’âme des louves fuyantes à la fin cette femme m’effrayait elle s’en aperçut et changea de ton j’ai l’amour de la netteté et de la fraîcheur continua-t-elle en un rire léger or la vulgarité des hommes m’éloigne ainsi qu’un relandail et leur mal propreté me rebute à l’égal des bouffé des goûts l’homme insista-t-elle n’est véritablement chez lui que dans une maison de tolérance il n’aime que les courtisanes car il retrouve en elle sa rapacité son inintelligence sentimentale sa cruauté stupide il ne vit que pour l’intérêt ou pour la débauche moralement il m’queœure physiquement il me répugne j’ai vu des hommes embrasser des femmes sur la bouche en se livrant à des tripotages obscèes le spectacle d’un Gor n’aurait pas été plus repoussant elle s’arrêta une minute le plus législateur n’échappe que par miracle aux fâcheuses conséquences des promiscuités charnelles qui hasardèrent sa jeunesse je ne comprends pas que la femme la moins délicate puisse subir sans haut le cœur vos sales baiser en vérité mon mépris de vierge égal en dégoût les nausé de la courtisane décidément pensaisje elle exagère son rôle pourtant très bien compris elle exagère si nous étions entre homme messieurs je vous dirais que je n’ai pas toujours mépriser les maisons publiques et que j’ai même ramassé main de fois sur le trottoir de piteusees Gru cela n’empêche pas les Parisiennes d’être plus accommodantes que cette sainte nitouche je je ne suis nullement fat mais enfin il faut avoir la conscience de sa valeur et et jugeant que l’entretien avait assz duré je quittais fort dignement la dame à la louve Elga sournoise me suivit de son long regard jaune des nuées aussi lourdes que des tours se dressaient à l’horizon au-dessous d’elle un peu de ciel gloque serpentait comme une douve j’avais la sensation d’être écrasé par des murailles de pierre et le vent se levait le mal de mer [Musique] m’étraignit je vous demande pardon de ce détail peu élégant mesdames je fus horriblement indisposé je m’endormis enfin vers minnuit plus lamentable que je ne saurais vous le dire sur les 2h du matin je fus réveillé par un choc sinistre suivi d’un broement plus sinistre encore des ténèbres se dégageaient une épouvante inexprimable je me rendis compte que le navire venait de toucher un écueil pour la première fois de ma vie je négligeais ma toilette j’apparu sur le pont en un costume fort sommaire une foule confuse d’hommes de minu s bouscula déjà il détachait en toute hâte les canaux de sauvetage en voyant ses bras et ses jambes poilues et ses poitrines irsutes je ne pu m’empêcher de songer non sans un sourire à une phrase de la dame à la louve le spectacle d’un Gori n’aurait pas été plus repoussant je ne sais pourquoi ce futil souvenir me RA au milieu du commun danger les vagues ressemblaient à de monstrueux enveloppé de fumée blanche ou plutôt non elle ne ressemblait à rien elles étaient elles étaient elles-mêmes magnifiques terribl mortell le vent soufflait sur cette colère démesurée et l’exaspérait encore le sel mordait mes paupières je grelottais sous l’ambrin ainsi que sous une bruine le fracas des flots abolissait en moi toute pensée [Musique] le vent soufflait sur la mer la dame à la louve était la plus calme que jamais et moi moi je défaillais de terreur je voyais la mort dressée devant moi je la touchais presque un geste ébêté je tatais mon front où je sentais affreusement saillant les EAU du crâne le squelette moi m’épouvanta je me mise à pleurer stupidement je serais une chair bleue et noire plus gonflé qu’une are rebondit les requins après parci par là mes membres dis joint et lorsque je descendrai au fond des flots des crabes grimperai obliquement le long de ma pourriture et s’en repéterait avec gloutonnerie le vent soufflait sur la mer je revis le passé je me repentis de ma vie imbécile de ma vie gâchée de ma vie perdue je voulu me rappeler un bienfait accordé par distraction par mes gardes avaisje été bon à quelque chose utile à quelqu’un ma conscience obscure cria en moi effroyable comme une muette qui aurait recouvré miraculeusement la parole non le vent soufflait sur la mer le vent soufflait sur la mer je me souvenss vaguement des paroles Saintes qui exhortaient au repentir et qui promettaient à l’heure de l’agonie même le salut du pécheur [Musique] contrit je tâchais de retrouver au fond de ma mémoire plus épuisée qu’une coupe vide quelques mot de prière et des pensées libidineuses Vinent me tourmenter pareils à de rouges diablotin je revis les lit souillé des compagnes de hasard j’entendit de nouveau leurs appels stupidement obsèes j’évoqua les étreintes sans amour l’horreur du plaisir m’accabla le vent soufflait sur la mer devant leseffroid de l’immensité mystérieuse il ne survivait plus en moi que l’instinct du RU aussi puissant chez quelques-uns que l’instinct de la conservation c’était la vie la laideur et la grossièreté de la vie qui bramit en moi une protestation féroce contre l’anéantisme le vent soufflait sur la mer on a de drôles d’idées à ces moments-là tout de même moi un très honnête garçon en somme estimé de tout le monde oh excepté de quelques jaloux aimé même de quelquesunes me reprocheer aussi amèrement une existence qui ne fut ni pire ni meilleur que celle de tout le monde je dû avoir une passagère folie et nous étions tous un peu fous du reste la dame à la louve très calme regardait les flots blancs plus blanc que la neige au crépuscule et assise sur son derrière Elga hurlait comme une chienne elle hurlait lamentablement comme une chienne à la lune elle comprenait je ne sais pourquoi ces hurlements me glacèrent plus encore que le bruit du vent et des flots elle hurlait à la mort elle hurlait à la mort cette sacrée louve du diable je je voulu la sommet pour la faire terre et je cherchais une planche un espard une barre de fer quelque chose enfin pour la battre sur le pont je ne trouvais rien le Canau de sauvetage était enfin prêt à partir des hommes bondirent furieusement vers le salut seul la dame à la louve ne bougea point embarquez-vous donc lui criais-je t m’installant à mon tour elle s’approcha sans hâte suivie de Helga mademoiselle intervint le lieutenant qui nous commandait tant bien que mal nous ne pouvons prendre cette bête avec nous il y a de place ici que pour les gens alors je reste dit-elle avec un recul des affolés se précipitaent poussant des cris incohérents nous dûes nous dûes la laisser s’éloigner quant à moi je ne pouvais véritablement pas m’embarrasser d’une semblable péronnelle et puis puis elle avait été si insolente à mon égard vous comprenez cela n’est-ce pas messieur vous n’auriez pas agi autrement que moi ENF j’étais sauvé ou à peu près l’urore sétait levé et quelle horurore mon Dieu c’était un relottement de lumière transit une superur grise un grouillement d’être et de choses lar vert dans un crépuscule de Limbe et nous VI bleuir la terre lointaine la joie oh la joie et le réconfort d’apercevoir le sol accueillant et sûr depuis cette horrible expérience je n’ai fait qu’un seul voyage sur mer pour revenir ici on m’y reprendra plus allez ah je dois être très peu égoïste mesdames au milieu de l’incertitude indicible où je me débattais et quoi qu’à grande peine échapper à la destruction j’us encore le courage de m’intéresser au sort de mes compagnons d’infortune le second canot avait été submergé par l’assaut frénétique d’un trop grand nombre de dém et avec horreur je le vis sombrer la dame à la louve s’était réfugié sur un mât brisé épave flottante ainsi que la bête soumise j’us la certitude que si les forces et l’endurance de cette femme ne l’attrahissait point elle pourrait être sauvée je le souhaitais de tout mon cœur mais le froid la lenteur et la fragilité de cette embarcation improvisée sans voile et sans gouvernaille la fatigue et la faiblesse féminine oh elles étaient à une courte distance de la Terre lorsque la dame épuisée se tourna vers Elga comme pour lui dire je suis à bout et voici que se passa une chose douloureuse et solennelle la louve qui avait compris prolongea vers la terre proche et inaccessible son hurlement de désespoir puis se dressant elle posa ses deux pattes de devant sur les épaules de sa maîtresse qui l’ prit entre ses bras toutes deux s’abîèrent dans les flots .
Déroulement de la vidéo:
4.6 la dame à la louve compé par Monsieur
4.6 Pierre lenir 69 rue des Dames
4.6 [Musique]
4.6 Paris je ne sais pourquoi j&;entrepris de
4.6 faire la cour à cette femme elle n&;était
4.6 ni belle ni jolie ni même agréable
4.6 et moi moi je le dis sans fatuité
4.6 mesdames on a bien voulu quelquefois ne
4.6 pas me trouver
4.6 indifférent ce n&;est pas que je sois
4.6 extraordinairement doué par la nature au
4.6 physique ni au moral mais enfin tel que
4.6 je suis
4.6 l&;avouisje j&;étais très gâté par le
4.6 sexe oh rassurez-vous je ne vais pas
4.6 vous infliger un vaniteux récit de mes
4.6 conquêtes je je suis un
4.6 modeste au surplu il ne s&;agit pas de
4.6 moi en l&;occurrence il s&;agit de cette
4.6 femme ou plutôt de cette jeune fille
4.6 enfin de cette anglaise dont le curieux
4.6 visage m&;a plu pendant h 1
4.6 heure c&;était un être bizarre lorsque je
4.6 m&;approchais d&;elle pour la première
4.6 fois une grande bête dormait dans les
4.6 plis traînants de sa jupe j&;avais au
4.6 lèvres ces paroles aimablement banales
4.6 qui facilitent les relation entre
4.6 étrangers les mots ne sont rien en
4.6 pareil cas l&;art de les
4.6 prononcer est tout mais la grande bête
4.6 dressant le
4.6 museau grogia d&;une manière sinistre au
4.6 moment même où j&;abordais l&;intéressante
4.6 inconnu malgré moi je reculais d&;un pas
4.6 vous avez là un chien bien méchant
4.6 mademoiselle
4.6 observ c&;est une louve répondit-elle
4.6 avec quelques
4.6 sécheresse et comme elle a parfois des
4.6 aversions aussi violentes qu&;inexplica
4.6 je crois que vous feriez bien de vous
4.6 éloigner un peu d&;un appel sévère elle
4.6 fit la louve
4.6 el je traite légèrement humilié c&;était
4.6 là une sauteute histoire avouez-le je ne
4.6 connais point la peur mais je aie le
4.6 [Musique]
4.6 ridicule l&;incident m&;ennuyait d&;autant
4.6 plus que je croyais surprendre dans les
4.6 yeux de la jeune fille une lueur de
4.6 sympathie je lui plaisais certainement
4.6 quelque peu elle devait être aussi
4.6 dépitée que moi de ce contetemps
4.6 regrettable quelle pitié une
4.6 conversation dont le début promettait si
4.6 bien
4.6 je ne sais pourquoi la freuse animale c
4.6 ça plus tard ces manifestations
4.6 hostile je pu approcher sans crainte de
4.6 sa
4.6 maîtresse
4.6 jamais jamais je n&;ai vu de visage aussi
4.6 étrange sous ces lourds cheveux d&;un
4.6 blond à la fois ardents et ternes pareil
4.6 à des cendres
4.6 Rouses blémissait la paleur grise du
4.6 thint
4.6 le corps est massé avait la délicatesse
4.6 fine et frêle d&;un beau squelette nous
4.6 sommes tous un peu artiste à Paris
4.6 voyez-vous cette femme dégageait une
4.6 impression d&;orgueil rude et solitaire
4.6 de fuite et de recul
4.6 furieux ses yeux jaunes ressemblaient à
4.6 ceux de salouve ils avaient le même
4.6 regard d&;hostilité
4.6 sournoise ces pas étaient tellement
4.6 silencieux qu&;ils en devenaient
4.6 inquiétants
4.6 jamais on a marché avec si peu de bruit
4.6 elle était vêtue d&;une étoffe épaisse
4.6 qui ressemblait à une fourrure et
4.6 elle n&;était ni belle ni jolie ni
4.6 charmante mais enfin c&;était la seule
4.6 femme qui fut à
4.6 bord je lui fis donc la
4.6 cour j&;observais les règles les plus
4.6 solidement ttayées sur une expérience
4.6 déjà longue elle e l&;habileté de ne
4.6 point me laisser voir le plaisir profond
4.6 que lui mes avances elle sut même
4.6 conserver à ses yeux jaunes leur
4.6 habituelle expression défiante admirable
4.6 exemple de rus
4.6 féminine cette manœuvre eu pour unique
4.6 résultat de m&;attirer plus violemment
4.6 vers
4.6 elle les longues résistances vous font
4.6 quelquefois l&;effet d&;une agréable
4.6 surprise et rendre la victoire plus
4.6 éclatante vous ne me contredirez pas sur
4.6 ce point n&;est-ce pas messieur
4.6 nous avons tous à peu près les mêmes
4.6 sentiments il y a entre nous une
4.6 fraternité d&;âme si complète qu&;elle
4.6 rend une conversation presque
4.6 impossible c&;est pourquoi je suis
4.6 souvent la monotone compagnie des hommes
4.6 trop identique à
4.6 moi-même certes la dame à la louve
4.6 m&;attirait et puis dois-je le confesser
4.6 cette chasteté contrainte des géoles
4.6 flottantes exaspérit maises sensumul
4.6 c&;était une femme et ma cour jusque- là
4.6 respectueuse devenait chaque jour plus
4.6 pressante j&;accumulais les métaphores
4.6 enflammées je développais élégamment
4.6 d&;éloquant périodes oh voyez jusqu&;où
4.6 allait la fourbe de cette femme elle
4.6 affectait en m&;écoutant une distraction
4.6 lunaire on e juré qu&;elle s&;intéressait
4.6 uniquement au SI d&;écume pareil à de la
4.6 neige en
4.6 fumée les femmes ne sont point
4.6 insensibles aux comparaisons
4.6 poétique mais moi qui étudie depuis
4.6 longtemps la psychologie sur le visage
4.6 féminin je compris que ces lourd de
4.6 paupières baissées cachai de vacillantes
4.6 lueurs
4.6 d&;amour un jour je payais d&;audace et
4.6 voulu joindre le geste flatteur à la
4.6 parole délicate lorsqu&;elle se tourna
4.6 vers moi d&;un bon de louve allez-vous-en
4.6 ordonna-t-elle avec une décision presque
4.6 sauvage ses dents de fauves brillaient
4.6 étrangement sous les lèvres menaçant
4.6 retroussis je souris sans inquiétude il
4.6 faut avoir beaucoup de patience avec les
4.6 femmes n&;est-ce pas et ne jamais croire
4.6 un seul mot de ce qu&;elles vous disent
4.6 quand elle vous ordonne de partir il
4.6 faut
4.6 demeurer en vérité messieurs j&;ai
4.6 quelque honte à vous resservir des
4.6 banalités aussi
4.6 pière mon interlocutrice me considérait
4.6 de ces larges prunelles
4.6 Jaunes vous ne m&;avez pas deviné vous
4.6 vous heurtez stupidement à mon
4.6 invincible
4.6 dédain je ne sais ni haïr ni
4.6 aimer je n&;ai jamais rencontré un être
4.6 humain digne de ma
4.6 haine la haine plus patiente et plus
4.6 tenace que l&;amour veut un grand
4.6 adversaire
4.6 elle caressa la lourde tête de Elga qui
4.6 la contemplait avec de profonds yeux de
4.6 femme quant à l&;amour je l&;ignore aussi
4.6 complètement que vous ignorez l&;art
4.6 élémentaire chez nous autres
4.6 anglo-saxons de dissimuler la fatuité
4.6 inhérente au
4.6 mal si j&;avais été homme j&;aurais
4.6 peut-être aimé une femme car les femmes
4.6 possèdent les qualités que j&;estime la
4.6 loyauté dans la passion et l&;oubli de
4.6 soi dans la tendresse
4.6 elles sont simples et sincères pour la
4.6 plupart elles se prodiguent sans
4.6 restriction et sans calcul leur patience
4.6 est un la sable comme leur bonté
4.6 elles savent pardonner elles savent
4.6 attendre elles possèdent cette chasteté
4.6 supérieure la
4.6 constance je ne manque point de finesse
4.6 et c&;est comprendre à demi mot je souris
4.6 avec intention devant cette explosion
4.6 d&;enthousiasme m&;ffleura d&;un regard
4.6 distrait qui me devina oh vous vous
4.6 trompez étrangement j&;ai vu passer des
4.6 femmes très généreuses d&;esprit et de
4.6 cœur mais je ne me suis jamais attaché à
4.6 elle leur douceur même les éloignait de
4.6 moi je n&;avais point l&;âme assez haute
4.6 pour ne pas m&;impatienter devant leurs
4.6 excès de candur et de dévouement
4.6 elle commençait à m&;ennuyer avec ses
4.6 dissertations prétentieuses prude et Bas
4.6 Bleu autant que chipi mais elle était la
4.6 seule femme à bord et puis elle
4.6 n&;arborait ses aires de supériorité
4.6 qu&;afin de rendre plus précieuse sa
4.6 capitulation
4.6 prochaine je n&;ai d&;affection que pour
4.6 Elga et Elga le sait quant à vous vous
4.6 êtes sans doute un bon petit jeune homme
4.6 mais vous ne pouvez vous douter à quel
4.6 point je vous méprise
4.6 elle
4.6 voulait en irritant mon orgueil
4.6 exacerber mon désir
4.6 elle y réussissait la coquine j&;étais
4.6 rouge de colère et de
4.6 convoitise les hommes qui s&;empressent
4.6 autour de femmes n&;importe lesquelles
4.6 sont paril aux chiens qui flairent des
4.6 chiennes
4.6 elle me jeta un de ses longs regards
4.6 jaunes j&;ai si longtemps respiré l&;air
4.6 des forêts l&;air vibrant de neige je me
4.6 suis si souvent mêlé aux blancheurs
4.6 vastes et déserte que mon âme est un peu
4.6 l&;âme des louves
4.6 fuyantes à la fin cette femme
4.6 m&;effrayait elle s&;en aperçut et changea
4.6 de
4.6 ton j&;ai l&;amour de la netteté et de la
4.6 fraîcheur continua-t-elle en un rire
4.6 léger or la vulgarité des hommes
4.6 m&;éloigne ainsi qu&;un relandail et leur
4.6 mal propreté me rebute à l&;égal des
4.6 bouffé des goûts l&;homme insista-t-elle
4.6 n&;est véritablement chez lui que dans
4.6 une maison de tolérance il n&;aime que
4.6 les courtisanes car il retrouve en elle
4.6 sa rapacité
4.6 son inintelligence sentimentale sa
4.6 cruauté stupide il ne vit que pour
4.6 l&;intérêt ou pour la
4.6 débauche moralement il m&;queœure
4.6 physiquement il me
4.6 répugne j&;ai vu des hommes embrasser des
4.6 femmes sur la bouche en se livrant à des
4.6 tripotages
4.6 obscèes le spectacle d&;un Gor n&;aurait
4.6 pas été plus repoussant
4.6 elle s&;arrêta une
4.6 minute le plus législateur n&;échappe que
4.6 par miracle aux fâcheuses conséquences
4.6 des promiscuités charnelles qui
4.6 hasardèrent sa jeunesse je ne comprends
4.6 pas que la femme la moins délicate
4.6 puisse subir sans haut le cœur vos sales
4.6 baiser en vérité mon mépris de vierge
4.6 égal en dégoût les nausé de la
4.6 courtisane décidément pensaisje elle
4.6 exagère son rôle pourtant très bien
4.6 compris elle exagère
4.6 si nous étions entre homme messieurs je
4.6 vous dirais que je n&;ai pas toujours
4.6 mépriser les maisons publiques et que
4.6 j&;ai même ramassé main de fois sur le
4.6 trottoir de piteusees
4.6 Gru cela n&;empêche pas les Parisiennes
4.6 d&;être plus accommodantes que cette
4.6 sainte nitouche je je ne suis nullement
4.6 fat mais enfin il faut avoir la
4.6 conscience de sa valeur
4.6 et et jugeant que l&;entretien avait assz
4.6 duré je quittais fort dignement la dame
4.6 à la louve
4.6 Elga sournoise me suivit de son long
4.6 regard
4.6 jaune des nuées aussi lourdes que des
4.6 tours se dressaient à
4.6 l&;horizon au-dessous d&;elle un peu de
4.6 ciel gloque serpentait comme une
4.6 douve j&;avais la sensation d&;être écrasé
4.6 par des murailles de pierre et le vent
4.6 se
4.6 levait le mal de mer
4.6 [Musique]
4.6 m&;étraignit je vous demande pardon de ce
4.6 détail peu élégant mesdames je fus
4.6 horriblement
4.6 indisposé je m&;endormis enfin vers
4.6 minnuit plus lamentable que je ne
4.6 saurais vous le
4.6 dire sur les 2h du matin je fus réveillé
4.6 par un choc
4.6 sinistre suivi d&;un broement plus
4.6 sinistre
4.6 encore des ténèbres se dégageaient une
4.6 épouvante
4.6 inexprimable je me rendis compte que le
4.6 navire venait de toucher un
4.6 écueil pour la première fois de ma vie
4.6 je négligeais ma toilette j&;apparu sur
4.6 le pont en un costume fort
4.6 sommaire une foule confuse d&;hommes de
4.6 minu s bouscula déjà il détachait en
4.6 toute hâte les canaux de
4.6 sauvetage en voyant ses bras et ses
4.6 jambes poilues et ses poitrines
4.6 irsutes je ne pu m&;empêcher de songer
4.6 non sans un sourire à une phrase de la
4.6 dame à la louve le spectacle d&;un Gori
4.6 n&;aurait pas été plus
4.6 repoussant je ne sais pourquoi ce futil
4.6 souvenir me RA au milieu du commun
4.6 danger les vagues ressemblaient à de
4.6 monstrueux enveloppé de fumée blanche ou
4.6 plutôt non elle ne ressemblait à rien
4.6 elles étaient elles étaient elles-mêmes
4.6 magnifiques
4.6 terribl
4.6 mortell le vent soufflait sur cette
4.6 colère démesurée et l&;exaspérait encore
4.6 le sel mordait mes paupières je
4.6 grelottais sous l&;ambrin ainsi que sous
4.6 une bruine le fracas des flots
4.6 abolissait en moi toute pensée
4.6 [Musique]
4.6 le vent soufflait sur la
4.6 mer la dame à la louve était la plus
4.6 calme que jamais et moi moi je
4.6 défaillais de terreur je voyais la mort
4.6 dressée devant moi je la touchais
4.6 presque un geste ébêté je tatais mon
4.6 front où je sentais affreusement
4.6 saillant les EAU du
4.6 crâne le squelette moi m&;épouvanta je me
4.6 mise à pleurer
4.6 stupidement je serais une chair bleue et
4.6 noire plus gonflé qu&;une are rebondit
4.6 les requins après parci par là mes
4.6 membres dis joint et lorsque je
4.6 descendrai au fond des flots des crabes
4.6 grimperai obliquement le long de ma
4.6 pourriture et s&;en repéterait avec
4.6 gloutonnerie
4.6 le vent soufflait sur la
4.6 mer je revis le passé je me repentis de
4.6 ma vie imbécile de ma vie gâchée de ma
4.6 vie perdue je voulu me rappeler un
4.6 bienfait accordé par distraction par mes
4.6 gardes avaisje été bon à quelque chose
4.6 utile à
4.6 quelqu&;un ma conscience obscure cria en
4.6 moi effroyable comme une muette qui
4.6 aurait recouvré miraculeusement la
4.6 parole non le vent soufflait sur la mer
4.6 le vent soufflait sur la
4.6 mer je me souvenss vaguement des paroles
4.6 Saintes qui exhortaient au repentir et
4.6 qui promettaient à l&;heure de l&;agonie
4.6 même le salut du pécheur
4.6 [Musique]
4.6 contrit je tâchais de retrouver au fond
4.6 de ma mémoire plus épuisée qu&;une coupe
4.6 vide quelques mot de
4.6 prière et des pensées libidineuses
4.6 Vinent me tourmenter pareils à de rouges
4.6 diablotin je revis les lit souillé des
4.6 compagnes de hasard j&;entendit de
4.6 nouveau leurs appels stupidement
4.6 obsèes j&;évoqua les étreintes sans amour
4.6 l&;horreur du plaisir m&;accabla le vent
4.6 soufflait sur la
4.6 mer devant leseffroid de l&;immensité
4.6 mystérieuse il ne survivait plus en moi
4.6 que l&;instinct du RU aussi puissant chez
4.6 quelques-uns que l&;instinct de la
4.6 conservation c&;était la vie la laideur
4.6 et la grossièreté de la vie qui bramit
4.6 en moi une protestation féroce contre
4.6 l&;anéantisme le vent soufflait sur la
4.6 mer on a de drôles d&;idées à ces
4.6 moments-là tout de même moi
4.6 un très honnête garçon en somme estimé
4.6 de tout le monde oh excepté de quelques
4.6 jaloux aimé même de
4.6 quelquesunes me reprocheer aussi
4.6 amèrement une existence qui ne fut ni
4.6 pire ni meilleur que celle de tout le
4.6 monde je dû avoir une passagère folie
4.6 et nous étions tous un peu fous du reste
4.6 la dame à la louve très
4.6 calme regardait les flots
4.6 blancs plus blanc que la neige au
4.6 crépuscule
4.6 et assise sur son derrière Elga hurlait
4.6 comme une chienne elle hurlait
4.6 lamentablement comme une chienne à la
4.6 lune
4.6 elle
4.6 comprenait je ne sais pourquoi ces
4.6 hurlements me glacèrent plus encore que
4.6 le bruit du vent et des flots
4.6 elle hurlait à la mort
4.6 elle hurlait à la mort cette sacrée
4.6 louve du
4.6 diable je je voulu la sommet pour la
4.6 faire terre et je cherchais une planche
4.6 un espard une barre de fer quelque chose
4.6 enfin pour la battre sur le pont je ne
4.6 trouvais rien le Canau de sauvetage
4.6 était enfin prêt à partir des hommes
4.6 bondirent furieusement vers le
4.6 salut seul la dame à la louve ne bougea
4.6 point
4.6 embarquez-vous donc lui criais-je t
4.6 m&;installant à mon tour
4.6 elle s&;approcha sans hâte suivie de
4.6 Helga
4.6 mademoiselle intervint le lieutenant qui
4.6 nous commandait tant bien que mal nous
4.6 ne pouvons prendre cette bête avec nous
4.6 il y a de place ici que pour les
4.6 gens alors je reste dit-elle avec un
4.6 recul des affolés se précipitaent
4.6 poussant des cris
4.6 incohérents nous dûes nous dûes la
4.6 laisser s&;éloigner
4.6 quant à moi je ne pouvais véritablement
4.6 pas m&;embarrasser d&;une semblable
4.6 péronnelle et puis puis elle avait été
4.6 si insolente à mon égard vous comprenez
4.6 cela n&;est-ce pas messieur vous n&;auriez
4.6 pas agi autrement que
4.6 moi ENF j&;étais sauvé ou à peu près
4.6 l&;urore sétait levé et quelle horurore
4.6 mon Dieu c&;était un relottement de
4.6 lumière transit une superur grise un
4.6 grouillement d&;être et de choses lar
4.6 vert dans un crépuscule de Limbe et nous
4.6 VI bleuir la terre
4.6 lointaine la joie oh la joie et le
4.6 réconfort d&;apercevoir le sol
4.6 accueillant et
4.6 sûr depuis cette horrible expérience je
4.6 n&;ai fait qu&;un seul voyage sur mer pour
4.6 revenir ici on m&;y reprendra
4.6 plus allez
4.6 ah je dois être très peu égoïste
4.6 mesdames au milieu de l&;incertitude
4.6 indicible où je me débattais et quoi
4.6 qu&;à grande peine échapper à la
4.6 destruction j&;us encore le courage de
4.6 m&;intéresser au sort de mes compagnons
4.6 d&;infortune le second canot avait été
4.6 submergé par l&;assaut frénétique d&;un
4.6 trop grand nombre de dém et avec horreur
4.6 je le vis
4.6 sombrer la dame à la louve s&;était
4.6 réfugié sur un mât brisé épave flottante
4.6 ainsi que la bête soumise j&;us la
4.6 certitude que si les forces et
4.6 l&;endurance de cette femme ne
4.6 l&;attrahissait point elle pourrait être
4.6 sauvée je le souhaitais de tout mon
4.6 cœur mais le froid la lenteur et la
4.6 fragilité de cette embarcation
4.6 improvisée sans voile et sans
4.6 gouvernaille la fatigue et la faiblesse
4.6 féminine oh
4.6 elles étaient à une courte distance de
4.6 la Terre lorsque la dame
4.6 épuisée se tourna vers Elga comme pour
4.6 lui
4.6 dire je suis à
4.6 bout et voici que se passa une chose
4.6 douloureuse et solennelle
4.6 la louve qui avait compris prolongea
4.6 vers la terre proche et inaccessible son
4.6 hurlement de
4.6 désespoir puis se dressant
4.6 elle posa ses deux pattes de devant sur
4.6 les épaules de sa maîtresse qui l&; prit
4.6 entre ses
4.6 bras toutes deux s&;abîèrent dans les
4.6 flots
.
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